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Quelle est l’origine du gui et du houx à Noël ?

Quelle est l'origine du gui et du houx à noël ?

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À l’approche des fêtes de fin d’année, nos maisons se parent de décorations scintillantes, de sapins majestueux, et de deux plantes emblématiques : le gui et le houx. Leurs feuilles persistantes et leurs baies colorées apportent une touche de verdure et de magie au cœur de l’hiver. Mais au-delà de leur esthétique festive, ces végétaux portent en eux une histoire riche et complexe, plongeant leurs racines bien avant l’ère chrétienne et les célébrations de Noël telles que nous les connaissons. Pourquoi ces deux plantes spécifiques sont-elles devenues des symboles incontournables de Noël ? Quelle est l’origine de leurs traditions et de leurs significations ? Pour le comprendre, il faut remonter le fil du temps et explorer les croyances et les rituels de civilisations anciennes, leur passage à travers les âges, et leur intégration progressive dans la fête de la Nativité.

Le gui et le houx, avec leur capacité à rester verts et vivants lorsque la nature semble endormie sous le froid, ont toujours fasciné l’humanité. Dans les périodes les plus sombres de l’année, leur persistance était perçue comme un signe d’espoir, de vie éternelle et de renouveau. Cette vitalité en plein hiver leur a conféré un statut particulier dans de nombreuses cultures païennes à travers l’Europe. Leurs légendes et leurs usages rituels sont multiples, souvent liés aux cycles de la nature, à la protection et à la fertilité. C’est cette profonde connexion avec les forces naturelles et les mystères de la vie qui a jeté les bases de leur symbolisme, un symbolisme qui allait évoluer et s’adapter au fil des siècles pour finalement s’ancrer dans les traditions de Noël.

Des Racines Anciennes et Mystérieuses

L’histoire du gui et du houx en tant que symboles remonte à des millénaires, bien avant que Noël ne soit célébré. Dans l’Europe pré-chrétienne, ces plantes étaient investies de pouvoirs magiques et spirituels considérables. Elles étaient au cœur de rituels païens, particulièrement ceux liés au solstice d’hiver, le moment le plus court de l’année, marquant le début du rallongement des jours et le renouveau de la lumière.

Pour les Celtes, et notamment les Druides, le gui était une plante sacrée par excellence. Poussant sur les chênes, arbres eux-mêmes vénérés, le gui était considéré comme un don du ciel, une manifestation divine. Les Druides le récoltaient lors de cérémonies solennelles, souvent six jours après la nouvelle lune suivant le solstice d’hiver, en utilisant une faucille d’or pour ne pas souiller la plante avec du métal terrestre. Le gui était censé posséder des vertus médicinales universelles, être un antidote contre les poisons, un remède contre la stérilité, et un puissant protecteur contre les mauvais esprits. Il symbolisait la vie, la fertilité, la paix et la réconciliation. Placer du gui dans une maison était une bénédiction, assurant prospérité et harmonie à ses habitants. Cette association avec la paix est peut-être l’une des origines lointaines de la tradition de s’embrasser sous le gui.

Le houx, avec ses feuilles épineuses et ses baies rouges éclatantes, avait également une signification profonde dans les cultures païennes. Il était largement utilisé dans les célébrations du solstice d’hiver, comme les Saturnales romaines ou les fêtes germaniques. Ses feuilles persistantes symbolisaient la vie éternelle et la capacité de survivre aux rigueurs de l’hiver. On croyait que le houx offrait une protection puissante contre les mauvais esprits, les sorcières et même la foudre. On en plaçait aux portes et aux fenêtres pour éloigner le mal. Ses baies rouges étaient vues comme un symbole de vitalité et de fertilité. Dans certaines traditions, le houx était associé au roi Houx, une figure mythique qui régnait pendant la moitié sombre de l’année, cédant la place au roi Chêne au solstice d’été. L’utilisation du houx dans les décorations hivernales est donc une pratique très ancienne, ancrée dans la croyance en ses pouvoirs protecteurs et sa symbolique de vie persistante.

Ces deux plantes, le gui et le houx, partageaient donc un point commun fondamental dans les croyances anciennes : leur lien avec la vie, la persistance et la protection au cœur de l’hiver. Elles étaient des rappels tangibles que même dans les moments les plus sombres, la vie continue et le renouveau est à venir. Leurs usages rituels et décoratifs pendant les fêtes hivernales païennes étaient une manière d’honorer ces forces vitales et de s’assurer leur bienveillance pour la nouvelle année.

Le Passage aux Traditions Chrétiennes

Lorsque le christianisme s’est répandu en Europe, il a souvent intégré ou adapté les coutumes et les symboles païens existants pour faciliter la conversion des populations. Les fêtes du solstice d’hiver, déjà profondément ancrées dans les cultures locales, ont été progressivement remplacées ou fusionnées avec la célébration de la Nativité du Christ, fixée au 25 décembre. Dans ce processus de syncrétisme, de nombreux symboles païens ont été réinterprétés à la lumière de la nouvelle foi. Le gui et le houx, avec leur forte association aux célébrations hivernales, n’ont pas fait exception, bien que leur intégration ait suivi des chemins différents.

Le houx a trouvé une place relativement plus directe et plus forte dans le symbolisme chrétien de Noël. Ses caractéristiques physiques ont été associées à la Passion du Christ. Les feuilles épineuses ont été vues comme une représentation de la couronne d’épines portée par Jésus. Les baies rouges éclatantes ont symbolisé les gouttes de sang versées par le Christ sur la croix. Dans certaines légendes, le houx aurait poussé sur le chemin de croix ou près de la crèche. Le fait qu’il reste vert toute l’année a également été interprété comme un symbole de la vie éternelle promise par le Christ. Ainsi, le houx est devenu un symbole de sacrifice, de rédemption et d’immortalité dans la tradition chrétienne de Noël. Son utilisation dans les décorations, qui était déjà une tradition païenne de protection, a été maintenue mais avec une nouvelle signification religieuse, symbolisant la bienvenue au Christ et la protection divine.

L’intégration du gui dans le symbolisme chrétien a été plus complexe et moins universelle. En raison de ses fortes associations avec les rituels païens des Druides, l’Église chrétienne a parfois été réticente à l’adopter. Dans certaines régions, le gui était même considéré comme une plante maléfique ou associée aux pratiques occultes. Une légende chrétienne, moins répandue que celle du houx, raconte que le gui était autrefois un arbre qui aurait servi à fabriquer la croix du Christ, et qu’il aurait été maudit pour cette raison, réduit à l’état de parasite. Cependant, malgré cette méfiance officielle, les traditions populaires associées au gui, notamment celles liées à la fertilité, à l’amour et à la paix, ont persisté. Son symbolisme de vie en hiver était trop puissant pour être complètement ignoré. Le gui n’a jamais acquis le même statut religieux que le houx dans la liturgie ou l’iconographie chrétienne, mais il a continué à prospérer dans les coutumes séculaires de Noël, particulièrement en Grande-Bretagne et dans d’autres pays anglo-saxons, où la tradition de s’embrasser dessous est devenue célèbre.

Le passage des symboles païens aux traditions chrétiennes n’a pas toujours été un processus simple ou uniforme. Il a souvent impliqué une coexistence, une adaptation et parfois une tension entre les anciennes croyances et la nouvelle foi. Le gui et le houx sont des exemples fascinants de cette dynamique, le houx étant plus facilement réinterprété dans un cadre chrétien, tandis que le gui a conservé une part plus importante de son symbolisme païen dans les coutumes profanes de Noël.

Symboles de Noël Modernes et Leurs Significations

Aujourd’hui, le gui et le houx sont des éléments omniprésents des décorations de Noël, reconnaissables entre tous et porteurs de significations qui mélangent leurs origines anciennes et leur histoire plus récente. Leurs usages modernes témoignent de la persistance de traditions séculaires qui continuent d’enrichir la période des fêtes.

La tradition de s’embrasser sous le gui est sans doute l’une des coutumes les plus célèbres associées à cette plante à Noël. Bien que ses origines exactes soient débattues, on pense qu’elle pourrait remonter à des rituels de fertilité ou de paix. Une légende nordique raconte que le gui était sacré pour la déesse Frigg, et que lorsqu’il fut utilisé pour tuer son fils Baldr, les dieux le ressuscitèrent et déclarèrent le gui symbole d’amour et de paix, promettant de s’embrasser sous lui en signe de réconciliation. La tradition moderne, telle qu’elle s’est popularisée en Angleterre au XVIIIe siècle, voulait que chaque fois qu’un couple s’embrassait sous une branche de gui, on retire une baie. Une fois toutes les baies enlevées, la branche perdait son pouvoir. Cette coutume est aujourd’hui un symbole d’amour, d’amitié, de pardon et de bonne volonté pendant la période des fêtes. Accrocher une branche de gui est une invitation à la convivialité et aux marques d’affection.

Le houx, quant à lui, est largement utilisé pour la confection de couronnes, de guirlandes et d’autres décorations festives. La couronne de houx, souvent placée sur la porte d’entrée, est un symbole d’accueil et de protection. Sa forme circulaire représente l’éternité et la vie sans fin, un écho à son symbolisme païen de persistance et à son interprétation chrétienne de vie éternelle. Les couleurs du houx, le vert profond des feuilles et le rouge vif des baies, sont devenues des couleurs emblématiques de Noël, représentant respectivement la vie, la nature et l’espoir (vert) ainsi que le sang du Christ, le sacrifice et l’amour (rouge). L’utilisation du houx dans les décorations est une continuité directe des pratiques anciennes visant à apporter la vie et la protection à l’intérieur des maisons pendant l’hiver.

Ensemble, le gui et le houx incarnent plusieurs aspects fondamentaux de la période de Noël. Ils représentent la persistance de la vie et de la lumière au cœur de la saison la plus sombre. Ils symbolisent la protection et la bonne fortune pour la maison et ses habitants. Ils évoquent l’amour, l’amitié et la réconciliation (le gui) ainsi que le sacrifice et l’espoir (le houx). Leur présence dans nos décorations est un lien vivant avec les traditions anciennes, qu’elles soient païennes ou chrétiennes, rappelant que la fête de Noël est le fruit d’une longue histoire d’adaptation et de superposition de croyances et de coutumes.

Ces plantes ne sont pas de simples ornements ; elles sont des porteurs de sens, des témoins silencieux des rituels et des croyances de nos ancêtres. Elles nous rappellent que la joie et l’espoir de Noël sont intimement liés aux cycles de la nature et au désir humain universel de lumière et de vie au milieu de l’obscurité de l’hiver.

Conclusion

L’origine du gui et du **houx à Noël est un voyage fascinant à travers l’histoire, un témoignage de la manière dont les symboles et les traditions évoluent et se transforment au fil des siècles. Loin d’être de simples décorations saisonnières, ces plantes portent en elles l’héritage de croyances anciennes, de rituels païens célébrant la vie et la lumière au cœur de l’hiver, et leur réinterprétation progressive dans le cadre de la fête chrétienne de la Nativité.

Des forêts sacrées des Druides où le gui était récolté avec vénération, aux foyers romains décorés de houx pour les Saturnales, en passant par les légendes chrétiennes associant le houx à la couronne d’épines et le gui à des histoires plus complexes, ces plantes ont traversé les âges en conservant leur puissance symbolique. Le gui est devenu l’emblème des baisers et de la réconciliation, tandis que le houx incarne la protection et la vie éternelle, ses couleurs rouge et verte devenant synonymes de l’esprit de Noël.

Aujourd’hui, lorsque nous accrochons une couronne de houx sur notre porte ou que nous nous embrassons sous une branche de gui, nous participons, souvent sans le savoir, à des traditions qui remontent à des millénaires. Nous célébrons la persistance de la vie en hiver, l’espoir du renouveau, et les liens d’amour et d’amitié qui nous unissent. Le gui et le houx sont ainsi bien plus que de simples décorations ; ils sont des ponts entre le passé et le présent, des rappels vivants de l’histoire riche et diverse qui a façonné la magie de Noël.

Leur présence continue dans nos célébrations témoigne de la force des symboles naturels et de leur capacité à s’adapter et à perdurer, enrichissant nos fêtes de leur histoire ancienne et de leurs significations profondes. Ils nous invitent à regarder au-delà de l’aspect commercial de Noël et à nous connecter à ses racines les plus anciennes, celles qui célèbrent la lumière, la vie et l’espoir au cœur de la saison la plus froide.

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